POURQUOI EST-CE COMPLIQUÉ DE DIAGNOSTIQUER UNE GROSSESSE EXTRA-UTÉRINE ?

— Le dilemme est double : il y a d’abord la localisation de la grossesse et son évolutivité.
L’incertitude sur le diagnostic est due aux limites de la technique de l’échographie. Au début l’embryon ne mesure que quelques millimètres et il est difficile de le voir à l’écho. On peut complètement passer à côté, le seul signe qui peut alerter le médecin c’est la prise de sang qui contrôle le taux HCG. Au début de la grossesse, le taux HCG est censé doubler toutes les 24, 48 heures.

— Voilà pourquoi lorsque nous suspectons une grossesse extra-utérine on peut dans un premier temps parler de GLI : Grossesse de Localisation Indéterminée.

— On re-convoque alors les femmes toutes les 48 heurs pour surveiller la croissance de la HCG. Normalement à partir du moment où le taux de HCG atteint 100-1500 on doit voir des signes de grossesse dans l’utérus.

— On ne lâche donc pas les femmes dans la nature mais c’est vrai qu’il y a des femmes suspectées de faire une grossesse extra-utérine qui arrivent avec des taux de HCG à 10 donc la surveillance est longue, une à deux semaines avant de pouvoir vraiment diagnostiquer une GEU. Forcément ça crée de l’inquiétude chez la dame car on sait qu’il y a une grossesse mais on ne connait pas son issue, c’est à dire si la grossesse sera évolutive ou non…
POURQUOI EST-CE COMPLIQUÉ DE DIAGNOSTIQUER UNE GROSSESSE EXTRA-UTÉRINE ?