• Des recherches font apparaître l’existence d’un lien entre les modes de vie et l’infertilité. Différente du yoga prénatal, la méthode intègre des postures d’Hatha yoga, des règles d’hygiène de vie et un régime alimentaire spécifique.
L’évaluation médicale des effet du yoga de la fertilité montre que cette pratique régulière, à raison de deux séances par semaine, augmente les chances de réussites d’une FIV (Fécondation par Insémination Artificielle) de 32 %, un chiffre qui paraît à lui seul suffisant pour s’intéresser à ce nouveau type de yoga !
— Toutes les formes d’infertilité ne peuvent être traitées par cette méthode, notamment quand son origine est organique. Le fertility yoga s’adresse en priorité aux femmes présentant des cycles irréguliers, une insuffisance ovarienne, un syndrome d’ovaires polykystiques, ou atteintes d’endométriose.
Le yoga de la fertilité ne peut pas non plus se substituer à une PMA (Procréation Médicalement Assistée), mais, comme vu précédemment, il permet d’accroître ses chances de réussite de façon significative. Aux Etats-Unis, où le fertility yoga est plus développé qu’en France, il est souvent pratiqué trois mois avant une FIV pour optimiser ses effets.
Les bénéfices du yoga de la fertilité vont au-delà des effets recherchés par les aspirantes à la maternité. Le rééquilibrage des hormones permet de traiter de nombreux autres maux spécifiquement féminins : règles douloureuses, syndrome prémenstruel, cycles longs et irréguliers, entre autres…
